Durant le quatrième et dernier jour de la Who’s Next League, nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec Mariel Jumpa, entrepreneuse sociale. Elle soutient les acteurs du changement, sensibles à l’éthique de la slow fashion. Son objectif : responsabiliser la communauté mondiale afin de continuer à promouvoir les initiatives ayant un impact positif sur l’industrie de la mode.

Elle est la fondatrice de Slow Fashion World, une plateforme reliant une communauté internationale d’acteurs du changement qui défendent les objectifs de développement durable et favorisent l’innovation et l’inclusion par le biais de leurs travaux et projets créatifs. Elle consacre son temps à la création d’un réseau international qui établit des connexions entre l’Amérique latine et l’Europe.

Photo: Kim Weber pour Who's Next, Mariel Jumpa

Photo: Kim Weber pour Who’s Next, Mariel Jumpa

1. Comment décririez-vous votre rôle dans l’industrie de la mode ?

Cheffe de projet et Consultante en communication et marketing, spécialisée dans la durabilité culturelle, sociale et environnementale.

2. Quelle est votre mission dans un salon comme Who’s Next ? 

Découvrir des créatifs qui veulent travailler sur la communication de la durabilité et de la traçabilité dans leurs produits. M’inspirer de nouvelles tendances et de nouveaux concepts que nous pouvons amplifier sur d’autres marchés européens dans des pop-ups et des événements collaboratifs.

3. Quels sont les changements d’approche ou les innovations que vous avez découvert ?

La beauté consciente, elle gagne en importance et ouvre des opportunités dans les espaces conventionnels comme les salons professionnels. Toutes les marques savent que leur discours, leur emballage et le produit vont main dans la main avec leur proposition. Un bon exemple serait Mono Skincare.

4. Comment pouvez-vous suivre un modèle slow fashion et en faire un business ?

Se concentrer sur la qualité et être capable de créer des hubs comme Who’s Next x Ulule où les campagnes collectives sont promues, et où les marques peuvent facilement entrer en contact avec des acheteurs potentiels. Le slow business c’est comme le slow food en Italie, si les marques y ajoutent l’histoire, les valeurs et la traçabilité, ainsi qu’un bon plan de marketing et de communication, il est possible d’attirer un public d’acheteurs prêts à investir dans le long terme.

5. Quelles sont les nouveautés ou les développements que vous attendez pour les nouvelles éditions ?

La traçabilité, la transparence. Des outils et solutions numériques permettant aux marques, aux acheteurs et aux participants de comprendre ce que cela signifie d’être une entreprise durable. Des talks dans d’autres langues sur le thème du greenwashing et des exemples avec des études de cas de marques qui améliorent leurs procédures.

6. Qu’est-ce qui fait que des gens comme vous décident de venir à Who’s Next ?

Le networking, la découverte de nouveaux concepts, et surtout la possibilité de constater à quel point le marketing est honnête dans ce type d’événement. Par exemple, il sert à élaborer des propositions pour notre agence afin de faciliter l’entrée des entreprises d’Amérique latine sur le marché européen.